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Dai suoi Saggi

 

 

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Dai Saggi di Robilant (1750ca.), la parte riguardante la Val d'Ayas.

 

 

ESSAI GÉOGRAPHIQUE

SUIVI

D'UNE TOPOGRAPHIE SOUTERRAINE, MINÉRALOGIQUE, ET D'UNE DOCIMASIE

DES ÉTATS DE S.M.

EN TERRE FERME.

PAR M.r LE CHEVALIER NICOLIS DE ROBILANT.

25. En deça de la Serre d'Ivrée on trouve la vallée de la Doire Baltée qui charie aussi de l'or, depuis le Mont-Jouet jasqu'à son confluent dans le Po. En descendant cette vallée, on est porté à consider les montagnes de Challand qui ont fait le sujet des recherches des importantes mines d'or, dont je fus le mobile principal: il ne sera pas hors de propos que j'en donne ici l'histoire en peut de mots. En 1740 un paysan en creusant sous un genevrier trouva un morceau de métal qu'il prit pour de l'airain à cause qu'il étoit spongieux et rempli de terre rouge: ce morceaux qui pesoit plusieurs marcs fut suivi de quelques autres morceaux plus petit; on en fit la découverte au-dessus de la paroisse d'Émarèze, à l'entrée d'une forêt de pins qui s'étend jusqu'au sommet de la montagne d'Arbe; cet or fut pesé a Verrez où l'on en porta en différens tems plus de 40 marcs, sa qualité passoit le titre de 22 k. Des marchands l'ayant acheté à bon prix de ceux qui l'avoient découvert, le revendirent à Genève. Le gouvernement ayant été informé de cette découverte y envoya les experts des Finances pour en examiner le terrain: ils y trouvèrent encore quelque peu d'or toujours mélé et couvert de pierres et de terre végétale, mais sans aucune continuation ni indice de filon. On découvrit en même tems dans la montagne de Challand, au village de Paysan, de l'or natif en lames dans le quartz d'un filon nommé le Bouchey qu'on fit sauter avec de la poudre. On présenta au feu Roi un de ces maurceaux de quartz tout pénétré de lames d'or natif de la valeur de 150 livres. L'on fit creuser en conséquence quelque peu dans ce filon, mais on s'en dégouta bientôt et on abandonna l'entreprise en 1572. 

26. Ce fut pendant l'été de la même année qu'informé de la richesse de ces endroits j'allai en reconnoître toute l'étendue depuis les hauters d'Émarèze jusqu'au bas du village de Quinzaud et jusqu'à la Gouille du Poulin qui est une cascade du torrent Evenson. À cette occasion on visita les endroits du Bouchey, du Bouret, de la grande Giullate, de Viabecchia, de la Borne d'Oreno et d'Arbe, ceux qui sont sous le château de Challant et dans tout le cours de l'Evenson, et les ruines au-dessus du Pison d'Arles, qui est une autre cascade du torrent. Tous ces endroits avoient des filons minces de quartz avec de la mine d'argent livide depuis 3 jusqu'à 5 onces par quintal, avec de l'or. Celui d'Arbe filon principal qui coupe cette montagne et qui se montre du côté d'Aval vers l'orient, de deux pieds  d'amplitude est incorporé dans le quartz: le minéral qu'on en tire est livide et contnient du plomb et de l'argent aurifère. On s'insinua dans ces filons par des galeries; mais à cause de l'extrême dureté de la pierre l'ouvrage avançoit peu. On trouva dans le filon d'Arbe, qu'on n'essaya que peu de tems, la très- belle mine de plomb verte et brune incorporée dans un quartz sauvage et avec des cristaux exaèdres. On trouva à l'endroit du Bouchey, dans le puits à la profondeur de 6 toises, l'or natif en lames: ce fut en 1758 que j'eus par hazard le bonheur de la rencontrer le premier. On envoya les morceaux à SM et on en retira in lingot de 5 onces; mais selon les relations ces indices favorables disparurent, parce que le filon, qui étoit incorporé dans une pierre molaire rougeâte, se subdivisoit en branches. Comme j'avois fait entreprendre à la profondeur de 30 toises une gallerie d'écoulement qui traversoit les bancs en sens contraire, et que la pierre de repos étoit d'une dureté extrème, je fis faire un revirement à gauche où la pierre, qui étoit schisteuse et plus traitable, auroit donné quelqu'espérence de meilleur succès, si l'on avoit eu la constance de poursuivre l'entreprise qu'on abandonna après six ans de recherches qui à la vérité n'avoient pas coûté beaucoup. Je dois encore ajouter qu'aux endroits du Mont-Salé, au-dessous de la montagne d'Arbe, on découvrit dans une forêt plusieurs filons de quartz qui avoient été attaqués avec le feu par les Anciens; mai ils étoient si rempli de décombres et si noyeés qu'il n'y eut pas de moyen de les reconnoître. Comme ils se suivoient de près dans la même masse, je fis passer à la profondeur d'environ 12 toise une traverse pour les couper tous: mais cette traverse ne put pas les atteindre, et la suspension du travail de ces endoits fit tous quitter.

27. L'on avoit remarqué au Pison d'Arles, dans la montagne au-dessus de Challand, des veines de quartz très-amples et fort subdivisées en quartz et en terre rouge avec des veine de pierre mollaire; comme cet endroit n'est que de demi-heure éloigné de celui d'Émarèze, j'en fis tenter les filons et les blocs de montagne qui règnent vers le pied tout rempli de broussailles, et en faisant rompre plusieurs de ces masses les plus quartzeuses, l'on  y découvrit entr'autres deux morceaux d'or natif, spomgieux et rempli de terre rouge, qui affectoient une texture particulière en lamese et que l'on conserve dans le cabinet de l'Arsenal avec quelques autres morceaux plus petit qu'on trouva dans le lavage des entre-deux blocs. Mais mon idée étant de fixer quelques excavation dans ces filons apparens et de remuer par des recherches réglées tous ces blocs et toutes ces rocailles, pour en laver le sol et pour en tirer l'or qui probablement devoit y être parsemé, je renvoyai ces opérations à des tems plus farorables.

28. Le cours du torrent Evenson offroit depuis bien des années une pêche continuelle d'or: pour qu'elle se fît dans l'ordre, je crus devoir en partager toute l'étendue entre différentes troupes de gens, dont chacune, dans le tems de l'abaissement des eaux, fût obbligée d'y vaquer. On peut par ce moyen là le bonheur d'y trouver un caillou de quartz tout pénétré d'or qui fut payé 50 louis. On le coupa et on le plaça  dans le cabinet de minéralogie de l'Arsenal; l'on en trouva aussi un autre d'or massif lisse de plusieurs onces qu'on y apporta de même et qu'on y conserve. Ces lavages donnèrent tous les ans quelques marcs d'or au titre de 22 à 23 K. Ils auroint produit bien davantage, s'ils avoient été dans le goût Hongrois, tels que ceux dont j'avois donné le dessin et qui sont les plus propres pour tirer le meilleur parti de ces pêche livrées à des gens sans force et sans industrie. Je dois dire encore, pour plus grand éclaircissement de ces lavages, qu'avec les paillettes d'or qu'on trouve dans une terre glaise et blanche on rencontre aussi des grenats, de la manganèse et du sable de fer, et c'est à 50 pas de cette cascade de l'Evenson d'où les eaux, après bien des tournoyemens, se dégorgent en ruisseaux jusqu'à la Doire Baltée, que l'on trouva ce gros caillou dont nous avons parlé. Tout le monde crut qu'il doivent y avoir là de grandes richesses: dans cette persuasion un négociant entreprit de détourner la cascade par des diversions latérales et d'en vider le bassin, il en vint à bout, mais il n'en tira que très peu d'or qui ne le défraya point.

29. Il est bon de reprendre ici le fil de notre histoire minéralogique, et de parler des autres mines qui sont en exploitation: à Gressoney, au sommet de la Vallaise, on en rencontre une de cuivre qui a été fouillée et fondue sur les lieux par monsieur Lusco; elle est d'un filon médiocre de 7 à 8 livre pes.% en cuivre pyriteux, et a produit plusieurs centaines de quintaux de ce métal. À Champ-de-Pras, au-dessus du Mont-Jouet, dans la montagne opposée à Émarèze, on voit un ample filon en couches de pyrites de cuivre avec des grenats de 4 à 8 livre pes.% en cuivre: malgré sa bonté, après l'avoir poursuivi pendant quelque tems par sa sortie et suivant son inclination, on avoit été obligé de l'abandonner. Pour le rendre exploitable j'établis au côté opposé de la montagne une gallerie d'écoulement qui fut ensuite ouverte, et actuellement il produit en abondance. Au pied de la montagne, dans l'endroit nommé Balme, Une Compagnie a travaillé avec peu de profit à un filon de cuivre chargé de grenats. Au côté opposé de la même montagne, au vallon de Fenis, l'on poursuit une mine qui monte suivant l'inclination d'un ample filon et de pyrite de cuivre avec des grenats.

 

 

 

 

 

 

 

 

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